Semaine mondiale d’actions pour l’éducation : La COSC – EPT Mali plaide pour une éducation transformatrice au service du développement durable

IMG-20250504-WA0145

À l’occasion de la Semaine mondiale d’actions pour l’éducation, la Coalition malienne pour l’Éducation pour tous (COSC-EPT Mali) a lancé un vibrant appel : miser sur une éducation qui transforme profondément les individus et la société, pour bâtir un avenir durable et pacifique.

Réunis à Bamako ce lundi 28 avril, après un atelier de travail intense, les membres de la Coalition des organisations de la société civile pour l’Éducation pour tous (COSC-EPT Mali) ont partagé avec la presse leur conviction : l’éducation doit être au cœur du changement que le Mali attend.

« Notre pays a soif de paix, de cohésion, de sécurité. Et pour y parvenir, nous devons repenser l’éducation. Une éducation qui forme des citoyens responsables, capables de comprendre les défis d’aujourd’hui et d’y répondre avec humanité et engagement », a souligné Mahamadou Ongoïba, coordonnateur national de la Coalition, devant des journalistes.

Le thème choisi cette année pour la Semaine mondiale d’actions, « L’éducation transformatrice : enjeux et défis pour le développement durable », résonne particulièrement au Mali. Car au-delà des cours et des diplômes, il s’agit de construire un esprit critique, de faire éclore les talents, de libérer les énergies longtemps étouffées par les injustices et les inégalités.

« Dans notre pays, trop de jeunes voient leurs potentiels gâchés par manque d’opportunités. Chaque compétence perdue est une perte pour la nation toute entière », a rappelé Ongoïba avec émotion. « Investir dans l’éducation, c’est investir dans la paix et dans notre avenir collectif. »

Les membres de la Coalition n’ont pas manqué d’interpeller les autorités. Ils appellent à une volonté politique claire pour que l’éducation transformatrice devienne une réalité : repenser les programmes, renforcer les capacités des enseignants, mobiliser des financements locaux pour ne plus dépendre uniquement de l’aide extérieure. « C’est en finançant nous-mêmes nos ambitions que nous serons vraiment maîtres de notre destin », a martelé le coordonnateur.

La conférence s’est terminée sur un appel unanime : « il est temps de voir l’éducation non pas comme un luxe ou une dépense, mais comme la clé de tout développement durable. Enseignants, parents, élèves, autorités… chacun a un rôle à jouer pour qu’une génération nouvelle, plus forte, plus juste, façonne le Mali de demain.»

Cheickna Coulibaly

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *