À l’école de la citoyenneté : Pour des jeunes responsables et acteurs de paix
Le Mali vit une crise multidimensionnelle depuis plus de dix ans. Une crise qui a sérieusement impacté la vie des populations du Nord comme du Sud. Depuis le mois d’Aout 2020, les autorités de la transition s’emploient à remettre le Mali sur pied. Une tâche qui n’est pas du tout aisée quand on connait le gouffre dans lequel était plongé le pays avec la perte de sa souveraineté sur une grande partie de son territoire. Aujourd’hui, grâce à des actions combinées et des solutions endogènes, le pays se relève, se redresse et a besoin pour accompagner de façon durable ce changement que le citoyen malien prenne conscience de son rôle. Cette derrière mission et non des moindres, revient au ministre Adoul Kassim Fomba.
« À l’école de la citoyenneté ». Cette belle initiative du ministre Fomba vise à atteindre les objectifs de la mission qui lui a été confiée par les plus hautes autorités maliennes. S’il est vrai que l’avenir d’un pays c’est sa jeunesse, cette initiative est centrée sur les 8 millions de maliens, soit 70% des 10 à 35 ans qui sont concernés par les enjeux liés à la jeunesse.
Cette initiative vise selon le ministre à traduire en acte concret la volonté du président de la transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, qui a placé sa gouvernance sous le signe de la jeunesse. En travaillant d’arrache-pied avec ses équipes pour atteindre cet objectif cher au président de la transition, le ministre Abdoul Kassim Fomba ne fait autre chose que d’aider le président pour qui son échec est celui de la jeunesse.
En s’attachant à la mise en œuvre et à la réussite de la Politique Nationale de la Citoyenneté, le Programme d’Éducation aux Valeurs, Abdoul Kassim Fomba montre à quel point les questions de jeunesse et de citoyenneté occupent une place prépondérante dans notre société.
S’agissant de « À l’école de la citoyenneté » qui est à sa deuxième cohorte, le ministre dira que c’est un programme d’éducation civique qui a pour but « d’inculquer et de développer chez nos jeunes l’esprit patriotique, afin de les transformer en citoyens modèles, bâtisseurs et défenseurs de notre nation, toujours prêts à répondre à son appel ».
En enseignant aux jeunes du programme des notions de civisme, des règles de bonne conduite, de paix et de cohésion sociale il s’agit d’avoir ce « malien nouveau » respectueux des règles et soucieux de la cohabitation pacifique entre toutes les communautés du Mali.
Au moment où le dialogue inter-maliens réuni les maliens de tous les bords pour parler de paix et de vivre ensemble, que les militaires sur le terrain se battent jusqu’au sacrifice ultime pour le retour de la paix, le département de la jeunesse et des sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne travaille à ce que les victoires engrangées soient le socle d’un Mali nouveau à travers des citoyens mieux outillés et conscients de la nécessité de préserver les acquis sociaux et militaires obtenus de hautes luttes.
Faire face aux défis
En tant qu’ancien responsable de « Think Peace » une structure qui a, à son actif de nombreuses initiatives de promotion de la paix au Mali et dans le Sahel, le ministre Abdoul Kassim Fomba est en terrain connu. C’est pourquoi, au-delà des facteurs endogènes, il sait qu’il faut une meilleure prise en compte des facteurs exogènes pour aboutir à des résultats durables pour un Mali en paix et pacifié.
« Aujourd’hui, nous faisons face à des défis : les influences extérieures et les clichés négatifs ont souvent perturbé les valeurs culturelles africaines. Les jeunes Maliens, comme tant d’autres, se trouvent exposés à ces agissements » fait-il le constat. Et des initiatives comme « l’école citoyenne » aident à mieux cerner ces enjeux, à les analyser et à y faire face en puisant dans les ressources et connaissances locales.
Une jeunesse qui comprend les enjeux du moment, le sens des combats menés par ses dirigeants et à la capacité de proposer des pistes de solutions sont entre acquis de « l’école de la citoyenneté ».
Mahamane Mahalmadane
Kalanko
